Compatibilité du projet avec la ZNIEFF
Le site de l’aérodrome de Bessens se situe au sein de la ZNIEFF dite « Friches et landes de Lapeyrière ». Une ZNIEFF (Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique) n’a « pas de portée juridique direct et ne constitue pas en tant que tel un instrument de protection réglementaire des espaces naturels » cf DREAL Occitanie. Il s’agit d’un outil d’information scientifique sur la faune et flore des sites et des enjeux à prendre en compte lors des études sur les impacts de projets. Ainsi, l’inventaire de la ZNIEFF et les études environnementales sur site démontrent qu’un parc photovoltaïque n’est pas incompatible avec cet espace. D’autant plus s’il se situe déjà sur un site déjà anthropisé comme un aérodrome et qu’il ne prendrait que 11,7 ha sur 167 ha de la ZNIEFF.
Sur les 8 espèces faune et flore déterminantes de la ZNIEFF, 4 espèces de flore ont été relevées sur le site d’étude.
Seulement le Sérapias en cœur présente un enjeu de conservation notable. D’après la fiche de la ZNIEFF : « Pour l’ensemble des espèces contactées, la fermeture et l’évolution systématique vers les fourrés à prunelliers et les boisements de chênes seront une cause de raréfaction » Ainsi le maintien du milieu ouvert grâce à l’exploitation d’un parc photovoltaïque sera pleinement bénéfique pour les orchidées.
Les études lancées durant une saison par VALOREM ont permis de situer très précisément des stations de Sérapias en cœur :
L’implantation prévue par le projet permet de les éviter totalement :
De plus, les suivis écologiques qui seront réalisés durant toute la phase d’exploitation du parc permettront de confirmer le bon maintien des habitats et espèces à caractère patrimonial. Nous veillerons même, autant que possible, à favoriser le développement de cette espèce durant les 30 années d’exploitation minimales de la centrale.
Nous pouvons relever par ailleurs que le Busard St Martin, espèce remarquable et rapace protégée par la loi française n’a pas été observé sur le site lors des études environnementales. En effet : « Une fermeture des zones de friches et des landes entrainera l’abandon du site par l’espèce ». Les zones boisées ne sont pas attractives pour le rapace. L’ouverture et le maintien du milieu ouvert pourrait même favoriser son retour.